Etat des lieux des recherches sur le cerveau
Les articles précédents étaient nécessaires pour en arriver là: l'état des lieux des recherches sur le cerveau. Elles nous permettent de sortir du chaos créé par la théorie neuronale, qui n'expliquait ni les rêves ni l'insight. ni les phénomènes créés par les drogues psychiques.
Les chercheurs ont fait le point en mars 2009 dans le numéro 230 de la revue : " Le journal du CNRS" et c'est une sorte de méa-culpa tout à fait à leur honneur, car il est rare de lire cela dans une revue scientifique. En effet l'article sépare nettement deux sources d'informations: ce que l'on croyait jusqu'ici et ce que l'on sait maintenant.
Entre les deux, il y a eu les images du cerveau en fonctionnement par la caméra à positrons, distinctes de l'imagerie médicale faite par scanner ou par lRM. La caméra à positrons voit la consommation de glucose marqué à l'aide d'un élément radio-actif.
Or on sait que le glucose est le nutriment essentiel et d'ailleurs unique du cerveau, ce qui rend dommageable la privation imposée aux enfants par des media ignorants, concernant les sucreries au glucose. L'image ci-dessous est celle d'un cerveau en activité normale: on y voit les zones dévolues aux impressions optiques ( vers le bas ) et la résonance de ces images dans tout le cortex y compris les zones limbiques ( des émotions ) au centre et le cortex pré-frontal dédié à l'antcipation, donc à l'imagination. ( en haut ). Même au repos relatif, le fonctionnement du cerveau est donc holistique et non localisé comme on le croyait avant.
Ce que l’on croyait auparavant :
Le nombre de neurones est fixé dès la naissance.
Le câblage entre les neurones est fixé à la fin de l’adolescence.
Les neurones communiquent entre eux par les filaments de leurs axones ( synapses).
L’influx nerveux se propage par l’émission "pré-synaptique" de neuro-transmetteurs dans la jonction.
La seule fonction des cellules gliales est d'alimenter les neurones par les vaisseax sanguins.
Ce que l'on a découvert récemment :
Quand une zone est lésée, les cellules gliales se transforment en nouveaux neurones
Les cellules gliales sont en permanence connectées les unes aux autres ( névroglie )
Les cellules gliales interviennent sur le noyau neuronal au stade dit "post-synaptique".
Ces nouveautés scientifiques modifient complètement la compréhension du vieillissement , de la réparation des tissus cérébraux et de l'apprentissage . A condition de se souvenir de ce qui est connu depuis fort longtemps en anatomie: que la névroglie représente en volume dix fois celui occupé par les neurones!